Projets réalisés

• Fragments d’une vie raconte la vie du grand poète palestinien Mahmoud Darwich à travers son œuvre. Sont abordées les différentes périodes qui ont marqué sa vie : le traumatisme de l’enfance, les premières tentatives poétiques, la colonisation culturelle et la répression, l’exil et l’errance du poète, l’engagement politique, le retour en Palestine, les derniers moments d’une vie…

• Les hommes oubliés de Dieu est un voyage initiatique autour de l’œuvre de Albert Cossery avec Marie-Céline Daubagna, en collaboration avec la Compagnie Les ArTpenteurs

• Zeit wa Zaatar : lecture trilingue anglais / arabe / français avec Manel Fourati, Moha Kazamani et Samir Arabi

• Eloge du vin  : lecture avec Moha Kazamani et Samir Arabi. « Eloge du vin » est une sélection de textes et de poèmes de plusieurs grands auteurs.

• Les jardins de Gaza : lecture bilingue avec Nicole Arambourou et Samir Arabi. Montage de poèmes qui racontent la Palestine à travers cinq portraits

• Les amants de Bagdad : lecture à deux voix proposée par Samir ARABI. « Bagdad, avril 2003. La capitale irakienne s’apprête à une guerre imminente. Posée tel un échelon entre ciel et terre, une terrasse dans la ville sert de point de rencontre à deux amants.

• Le Lanceur de Dés : poème de Mahmoud Darwich ; concert poético-musical. Le Lanceur de Dés est un poème autobiographique dans lequel le poète s’interroge sur l’existence et ses vicissitudes. Il nous raconte sa naissance dans une famille modeste qui entretient « l’illusion que la grippe se guérit par une infusion chaude de camomille ». Le hasard apparaît au rendez-vous à chaque pas dans le chemin de sa vie. La lucidité est également là pour faire des choix et témoigner sur la peur, le pays...

• Hommage à Mahmoud Darwich : du 6 au 15 novembre 2012, des rencontres variées ont conduit le public de terre d’exil en terre d’exil, de la Galilée à New York, de Beyrouth bombardée aux terrasses des cafés de Paris, de la « soie des mots brodés » de Grenade à Ramallah assiégée, de la prison à la liberté : films avec l’ESAV et l’ABC, poésie bien sûr avec Serge Pey, Bruno Ruiz, Abdelllatif Laâbi.... et Elias Sanbar, ami de toujours, qui a troqué son habit de diplomate palestinien auprès de l’UNESCO pour devenir passeur de poésie.
• Ont évoqué Darwich et son œuvre, des écrivains, chercheurs, poètes tels Farouk Mardam Bey, traducteur, auteur (Actes Sud), Breyten Breytenbach, peintre et écrivain, Gilles Ladkany... Un danseur Michel Raji, des musiciens tels Olivier Brousse, Thierry di Filippo, des comédiens avec des contes populaires de Palestine, de la poésie en lectures bilingues, deux jeunes poètes palestiniens, etc.

• « Le Passage » : Fadwa Suleiman, est devenue une figure charismatique du soulèvement du peuple syrien. Réfugiée en France, elle a écrit LE PASSAGE sous la forme d’un autoportrait théâtral.

• Chroniques Damascènes
  Cette lecture s’inscrit dans le cadre de la révolte syrienne. Les textes choisis décrivent d’une part la répression aveugle subie par la population pacifique et d’autre part, les conditions inhumaines des prisonniers politiques.
  “Les Chroniques Damascènes” sont composées de deux parties : la première est intitulée « Journal de Damas » de Samar Yazbek, la seconde est un extrait de « La Coquille » de Moustafa Khalifé. Prisonnier politique en Syrie. Actes Sud. 2007.

Samar Yazbek : écrivaine syrienne, l’une des plus importantes de sa génération. A son actif quatre romans, deux recueils de nouvelles et plusieurs scenarii de films documentaires. Elle travaille par ailleurs dans les médias et se distingue par un style original et par l’audace à évoquer des thèmes longtemps occultés qui abordent les déceptions d’une génération marginalisée. Son roman "Odeur de cannelle" est en cours de traduction vers le français et l’italien.

Moustafa Khalifé : écrivain syrien. Diplômé en droit, il milite dans un mouvement d’opposition d’extrême gauche. Il a passé treize ans dans l’enfer des prisons syriennes et du bagne de Palmyre. Libéré en 1994, il s’installe aux Emirats Arabes Unis.